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Réaction de l’Ambassade d’Algérie – Dossier de l’exemption des droits de scolarité majorés

July 25, 2013 Actions No Comments

Montréal, le 25 juillet 2013 – Il a fallu environ sept (7) semaines pour que l’ambassade d’Algérie à Ottawa réponde finalement officiellement aux différentes interrogations soulevées dans notre premier communiqué diffusé le 13 juin dernier. Notons cependant que cette réaction formulée dans un communiqué est venue immédiatement après que M. Nemer H. N. Ramadan, Chef du pupitre Maghreb et péninsule arabique au sein Ministère des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur du Québec ait pris contact avec la fondation par courriel et par téléphone pour discuter les enjeux liés à ce même dossier.

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Réaction de l’Ambassade d’Algérie à Ottawa

Dossier de l’exemption des droits de scolarité majorés

 

Montréal, le 25 juillet 2013 – Il a fallu environ sept (7) semaines pour que l’ambassade d’Algérie à Ottawa réponde finalement officiellement aux différentes interrogations soulevées dans notre premier communiqué diffusé le 13 juin dernier (voir aussi le compte rendu de la fondation avec les étudiants concernés). Notons cependant que cette réaction formulée dans un communiqué nous est parvenue  après que M. Nemer H. N. Ramadan, Chef du pupitre Maghreb et péninsule arabique au sein Ministère des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur du Québec ait pris contact avec la fondation par courriel et par téléphone pour discuter les enjeux liés à ce même dossier.

Une réunion entre la fondation FAAC et les étudiants concernés est programmée prochainement pour discuter la réponse aux différents points énumérés dans le communiqué de l’Ambassade d’Algérie à Ottawa que nous vous présentons ci-dessous :

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Communiqué au sujet de l’Entente d’exemption

des droits de scolarité majorés

 

Consulter la version pdf du communiqué de l’Ambassade d’Algérie à Ottawa

 

Certaines associations et journaux communautaires ont évoqué au cours des dernières semaines l’application de l’Entente d’exemption des droits de scolarité majorés signée entre l’Algérie et le Gouvernement du Québec, qui nécessite de notre part les précisions suivantes :

1- Contrairement à ce qui est affirmé il n’y a aucune obscurité ou opacité dans la gestion de ce dossier. Un communiqué ainsi que  le texte original et intégral de l’Entente a été publié sur le site web de l’Ambassade le 10 septembre 2012 intitulé : « Note d’information sur l’Entente Algérie-Québec dans le domaine de l’Enseignement supérieur sur les exemptions des frais de scolarité ». Heureusement, ce communiqué n’a jamais été enlevé du site et il est toujours disponible  à la page web : http://www.ambalgott.com/html/09_09_2012_0.html

Par ailleurs, l’ensemble des étudiants concernés ont été informés en temps voulu et que chaque demande de renseignement et suivie d’une réponse et du contenu de ce communiqué.

2- La problématique n’est aucunement  liée à des manœuvres comme vous le sous- entendez mais beaucoup plus à une modification de l’offre et de la demande en termes d’exemptions. Celle-ci est due à la décision prise en 2011, pour des raisons budgétaires, par le Gouvernement du Québec, de réduire de 40 % le quota des exemptions accordés à notre pays, comme cela a été fait avec les autres pays bénéficiaires. Nous sommes passés d’un quota de 125 à 83 exemptions au moment même où le nombre de demandes n’a cessé d’augmenter avec les  nouveaux arrivants y compris d’Europe et celles transmises directement à partir d’Algérie.

3- Dans le passé, il n’y avait  aucun problème de places puisque l’offre était supérieure à la demande.  Pour votre information jusqu’en 2010 il n’y avait parfois pas suffisamment de candidats pour le quota alloué. C’est pourquoi les missions diplomatique et consulaire pourraient transmettre toutes les demandes reçues.

4- Nous vous invitons à lire cette nouvelle Entente signée en 2011, vous pouvez constater que l’interlocuteur du Ministère québécois de l’Éducation est bien le Ministère algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui a compétence en la matière.

Par conséquent, il est le seul habilité à examiner les dossiers pédagogiques lorsque cela   s’avère nécessaire.

5- L’Entente, elle-même, fixe les critères (articles : 3-4-5-6) et l’annexe (articles : 2-3-5-6) et précise bien que la priorité est donnée aux étudiants qui sont envoyés à partir de l’Algérie et détermine le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique comme responsable de la gestion des exemptions pour la partie algérienne. Ce denier donne priorité aux boursiers du Gouvernement algérien et aux enseignants envoyés en formation au Canada.

6- L’autre contrainte énorme posée par les Autorités québécoises est celle de n’accorder de nouvelles exemptions qu’en fonction du nombre d’étudiants qui ont terminé leur formation afin de ne jamais dépasser le quota fixé pour chaque cycle. Ainsi en 2011, il fallait absolument réduire le nombre de 125 à 83 exemptés avant de faire de nouvelles propositions.

Ainsi, pour la session d’automne 2013, il n’y a hélas que 9 exemptions disponibles au premier cycle, 7 au deuxième cycle et 2 au troisième cycle  au moment où les demandes ont dépassé 70 candidatures cette année auxquelles s’ajoutent les demandes non satisfaites de l’année précédente, et ceux prioritaires, qui sollicitent la prorogation de leurs exemptions en raison des retards dûs  au mouvement de grève estudiantine qu’a connu le Québec.

L’Ambassade pour sa part essaye à chaque fois de soumettre les candidatures présentés et de veiller a ce que les critères y compris de l’ancienneté de la réception des dossiers soient respectés. Comme elle essaye d’obtenir du Ministère québécois plus de flexibilité pour accepter le plus grand nombre de demandes.

7- Enfin, le service culturel de l’Ambassade s’assure qu’aucune demande d’information émanant des étudiants, ne reste sans réponse  comme il est toujours disponible à les recevoir et leur fournir toute l’information lorsqu’ils le souhaitent.

 

Ambassade d’Algérie à Ottawa
Service culturel et universitaire
Ottawa, le 22 juillet 2013
 

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