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Le 1er novembre, un catalyseur !?

November 1, 2013 Actualités No Comments

Un petit survole sur l’histoire de la révolution algérienne nous montre clairement que les conditions étaient extrêmement difficiles pour lancer le défis de libération de l’Algérie. Un contexte compliqué et complexe rendant une telle idée une parfaite utopie (à cause de la barbarie multidimensionnelle du colonisateur et de son installation de longue durée sur notre territoire).

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Le 1er novembre, un catalyseur !?

En ce 1er novembre, je voulais partager avec vous cette modeste réflexion que j’avais déjà discutée avec certains de mes amis à maintes reprises.

Un petit survole sur l’histoire de la révolution algérienne nous montre clairement que les conditions étaient extrêmement difficiles pour lancer le défis de libération de l’Algérie. Un contexte compliqué et complexe rendant une telle idée une parfaite utopie (à cause de la barbarie multidimensionnelle du colonisateur et de son installation de longue durée sur notre territoire).

Les initiateurs de ce projet passaient d’ailleurs pour de véritables malades mentaux ou au mieux pour des rêveurs démesurés. Très peu de gens, même les plus engagés politiquement et socialement parmi eux, ne croyaient plus à leur projet (ce qui a d’ailleurs créé un climat interne très difficile entre les différents mouvements). Bref, les choses n’étaient pas du tout simples pour ces héros pourtant, c’est grâce à leur étonnante détermination qu’on a aujourd’hui ce beau pays.

La majorité des algériens s’entend aujourd’hui que le pays va très mal. La majorité parmi nous serait également d’accord que notre génération est de loin mieux outillée (techniquement, scientifiquement, …) que celle qui a libéré le pays. En dépit des multiples difficultés que nous vivons aujourd’hui, nous serions aussi d’accord que leur contexte dans lequel s’est inscrit leur travail de libération reste et de loin le plus difficile comparé au notre.

Alors, pourquoi nous ne croyons plus au changement ? Pourquoi sommes-nous restés au stade de l’indignation sans pouvoir poser les gestes qui s’imposent, chacun à son niveau ? Est-il possible pour nous de réunir indignation (qui est légitime) et action ? Pouvons-nous dépasser un jour le mode « constat et inaction » et nous mettre en mode recherche de solutions et actions ?

Personnellement, j’y crois même si je risque d’être qualifié de “malade mental” ou de “rêveur démesuré”

A. Mahijdiba
01 novembre 2013

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